L’assemblée mondiale : une opportunité unique pour apprendre et échanger
Les catalyseurs qui ont participé à l’assemblée mondiale IFES l’ont décrit comme « si Dieu me prenait dans ses bras », « un lieu de repos et de renouveau » et une opportunité de « faire le plein d’énergie et de motivation pour poursuivre mon projet ». Une trentaine de catalyseurs et de membres du staff de l’ILC ont voyagé en Indonésie au mois d’août pour participer à la conférence quadriennale de l’IFES. Ils ont rejoint plus de 800 délégués – étudiants, personnel de l’IFES, membres du Conseil d’administration et invités – issus de 162 pays afin de se réunir et d’être inspiré et équipé à être des témoins résilients à l’université et au-delà.
Dans le cadre des cinq années de fonctionnement de l’initiative Logos et Cosmos, l’avènement de cette assemblée mondiale a pourvu une opportunité unique pour qu’il y ait des échanges et de l’apprentissage non seulement entre les deux régions, mais aussi entre ces dernières et l’ensemble de la communauté mondiale IFES.
L’évènement à Jakarta a été la première (et la seule) occasion pour qu’une sélection de catalyseurs et de membres du personnel ILC de l’Afrique francophone et de l’Amérique latine se rencontrent personnellement. De nombreux catalyseurs ont considéré utile d’écouter les différentes perspectives sur les défis qu’ils partagent avec l’autre région. Ils ont trouvé des synergies entre leurs projets et ils ont discuté sur ces idées qui poseraient les fondements pour de futures collaborations.
« J’ai été encouragé de découvrir plus sur la compréhension que détiennent les catalyseurs de l’Afrique francophone par rapport au soin de la création, comment ils le contextualisent dans leurs universités et comment ils utilisent leurs compétences académiques pour la mise en œuvre », dit Johnny Patal, actuellement en charge d’un projet environnemental au Guatemala. Pour en savoir plus, consultez cette vidéo de 5 minutes.
Les catalyseurs ont établi des échanges enrichissants en dehors de l’ILC. Grâce aux conversations avec des personnes des quatre coins du monde, de nombreux catalyseurs ont obtenu de nouvelles perspectives et de nouvelles idées qui transformeront la mise en œuvre de leurs projets en sciences et théologie.
Par exemple, Deborah Vieira du Brésil, a eu une conversation enrichissante avec la Dr. Denise-Margaret Thompson, une professeure et entrepreneuse de Trinidad et Tobago, qui a été l’oratrice d’une session plénière . Elles ont discuté sur la conférence sur le dialogue science-théologie que Deborah mènera en novembre et qu’elle a organisée en collaboration avec ABUB, le mouvement national IFES du Brésil.
« Denise m’a donnée de très bonnes idées, elle a été une source d’inspiration », affirma Deborah. « Elle m’a encouragé à consacrer une session lors de notre conférence pour une célébration entre étudiants et universitaires noirs. J’ai planifié cette rencontre dans le programme et elle sera menée par Fabiana Alves, qui est équipière avec ABUB et catalyseur de niveau 1. »
Le Dr Sambo Ouedraogo, un catalyseur et écologiste du Burkina Faso, a également acquis de nouvelles perspectives sur son projet.
« La présentation d’Ed Brown sur le soin de la création m’a donné un coup de pouce pour le sujet que j’aborde dans mon projet, qui est la conservation de la biodiversité depuis une perspective chrétienne », explique Sambo. « Sa présentation, notre discussion après la fin de ma présentation de la table ronde sur le soin de la création, m’ont donné un panorama des autres défis associés à ce thème que je devrais tenir en compte lors de ma recherche actuelle et à venir. »
Finalement, l’assemblée mondiale a été une occasion pour que les catalyseurs atteignent leur objectif ILC de servir en tant que leaders d’opinion qui proposent de nouvelles discussions sur la théologie et les sciences, notamment dans le Monde majoritaire. Les catalyseurs actuellement en activité ainsi que ceux qui faisaient partie de l’ILC ont participé aux tables rondes, aux séminaires et aux sessions plénières, ils apparaissaient sur les vidéos ou échangeaient avec les délégués qui visitaient le stand de l’ILC dans l’espace d’exposition. Ils ont eu de nombreuses opportunités pour partager des exemples concrets sur comment ta foi peut interagir avec ta discipline académique, et pour inspirer d’autres à faire de même.
« Nous remercions le Seigneur pour la contribution que Sandra Marquéz a pu faire sur les questions de paix et de justice à l’assemblée mondiale dans ses différentes interventions », affirma Mary Olguin, secrétaire général de Compa, le mouvement national du Méxique. « Il s’agit sans aucun doute d’une contribution importante et d’une opportunité de croissance pour elle, aussi ».
Un autre catalyseur mexicain, le psychologue clinicien Dr Elías Coreas Soto, a été invité à partager un témoignage sur son projet, où il équipera le personnel de Compa avec de nouvelles formations et de nouvelles ressources qui les aideront à prendre soin de la santé mentale des étudiants. Visionnez son témoignage sur cette vidéo à la minute 4 :25.
« C’était une expérience incroyable », affirme Elías. « Je n’avais jamais parlé devant un si grand public. J’ai eu de bons retours de la part de participants d’autres régions. J’espère avoir contribué dans cette prise de conscience que Dieu s’intéresse à tous les aspects de nos vies, et il les bénit, nos émotions y compris. »
En plus des contributions des catalyseurs, plusieurs membres du staff de l’ILC furent invités à participer lors des plénières et des séminaires, ils ont donné un enseignement biblique et des perspectives globales sur comment interagir avec l’université. Par exemple, Timothée Joset a présenté une conférence plénière (en anglais), avec Prarthini Selveindran de la FES Singapour, intitulée : L’université comme notre contexte. Josué Olmedo, quant à lui, a décortiqué les Psaumes 105 et 106 lors d’une conférence plénière matinale (en espagnol).
Plus de 25 personnes ont participé au séminaire où le personnel de l’ILC Innocent Niyongabo et Josué Olmedo ont présenté L’ILC comme une expression de la mission de Dieu au sein de l’université et comme un modèle qui pourrait s’adapter à d’autres régions IFES ou d’autres mouvements nationaux. Les participants ont découvert la vision, l’approche et les structures qui soutiennent l’encadrement que l’ILC pourvoit à ses catalyseurs. Les participants ont également eu l’occasion de prendre part à des discussions en petits groupes sur la mission intégrale et de poser des questions sur le fonctionnement de l’ILC.
« L’ILC n’est qu’une petite partie de l’IFES. » a déclaré le professeur Ross McKenzie, chef de l’ILC. « L’assemblée mondiale a déployé un collage de la beauté, la diversité et la vision des individus et des programmes de la communauté mondiale. Les membres de l’ILC ont reconnu la valeur inestimable de cette expérience et ils l’ont perçu comme un instrument pour accroître davantage la synergie avec l’ensemble de la communauté IFES. Celle-ci est la clé pour garantir un impact à long terme. »
Poursuivant sa réflexion sur l’événement, Ross partage son point de vue : « D’un point de vue personnel, ma participation à l’assemblée mondiale a éclairci les points forts et les points faibles de l’ILC ainsi que les moyens pour la rendre plus efficace dans son rôle de promotion du dialogue entre les sciences et la théologie parmi les étudiants du Monde majoritaire. »
Pour plus d’informations sur tous les projets mentionnés dans ce billet de blog, visitez nos pages web consacrées aux projets.
Lisez un compte-rendu de l’Assemblée mondiale dans cet article de blog d’IFES Conexión.